212 résultats pour "rendez vous aux cimeterres"

Développez couché - Étape n° 15 : par ici la sortie !

Développez couché est le cours de programmation de Canard PC. Cette année, on programme un FPS en C#. Vous avez raté les épisodes précédents ? Aucun problème ! Rendez-vous sur notre forum (cpc.cx/canardsteinforum) pour récupérer tout ce que vous avez manqué.

Développez couché - Étape n° 13 : Police partout, points de vie nulle part

Développez couché est le cours de programmation de Canard PC. Cette année, on programme un FPS en C#. Vous avez raté les épisodes précédents ? Aucun problème ! Rendez-vous sur notre forum (cpc.cx/canardsteinforum) pour récupérer tout ce que vous avez manqué.

Développez couché - Étape n° 10 : à balles réelles

« Développez couché » est le cours de programmation de Canard PC. Cette année, on programme un FPS en C#. Vous avez raté les épisodes précédents ? Aucun problème ! Rendez-vous sur notre forum (cpc.cx/canardsteinforum) pour récupérer tout ce que vous avez manqué.

Le Mac se veut de plus en plus joueur

Incroyable mais vrai : Apple semble bien décidé à faire de ses Mac des ordinateurs de jeu comme les autres. De nouveaux outils publiés par la firme promettent aux développeurs de se lancer plus facilement dans des conversions macOS de leurs productions… et aux joueurs curieux d’essayer dès maintenant de faire tourner leurs jeux Windows sur un Mac M1 ou M2.

Cyberpunk 2077 - Heureusement que la date de sortie n'est pas dans le titre

C’était un matin comme les autres à l’E3. Le soleil californien me hâlait lentement la peau tandis que je marchais, gobelet Starbucks en main, vers le centre de conférences. J’avais rendez-vous avec le studio polonais CD Projekt Red pour voir son prochain jeu, l’élusif Cyberpunk 2077, qu’on annonçait comme le Witcher 3 de la science-fiction. C’est Piotr qui m’accueille sur le stand. Il parle un français très approximatif. Il est grand. Ses épaules sont larges, comme l’étaient probablement celles de ses ancêtres, de valeureux paysans slaves travaillant les champs sous le joug du seigneur local.

PDXCon 2018 - Ce que Paradox nous prépare pour l'année prochaine.

Meubles de bois clairs, vent de la Baltique soufflant dans les cheveux blonds, légère odeur de poisson séché dans les rues, bienvenue, nous sommes à Stockholm pour ce qui est désormais devenu un rendez-vous incontournable du jeu vidéo PC : la conférence annuelle de Paradox. L'éditeur suédois n'en finit plus de grossir, d'acquérir des studios et d'annoncer de nouvelles franchises.

Final Fantasy VII Rebirth - Alma Materia

Final Fantasy, c’est un peu chacun de nous, un morceau d’enfance japonaise qui s’est immiscé dans nos territoires pour faire la conversation avec nos imaginaires. D’un côté, la licence se connecte aux souvenirs individuels et collectifs, une saga qui a forgé sa légende dans les feux du grand récit, du spectacle à tout crin, et de la chambre d’adolescent. De l’autre, à la nostalgie rassurante d’un Dragon Quest, Final Fantasy substitue une approche nihiliste, qui absorbe les poncifs du médiéval fantastique et de la science-fiction à l’occidentale pour les recracher dans un contre-exotisme addictif.

Evil Genius 2 : World Domination - La gloire de mon repaire

Qui n’a jamais rêvé de vivre comme un méchant de James Bond ? Qui n’a jamais rêvé d’habiter dans une base ultramoderne cachée au milieu des tropiques, d’aboyer des ordres à des sous-fifres terrifiés, de jeter quelqu’un aux requins lorsque le magazine est en retard et d’exiger des reportages fouillés sur GTA Online ? Qui n’a jamais rêvé d’incarner... Pauline, la gardienne des abonnements de Canard PC ?

Radiant Historia - On démarre une autre histoire

À l’exception d’une figurine Fire Emblem importée du Japon par erreur (ça peut arriver à tout le monde, faites attention), je ne suis pas très weeb. Je connais mal les RPG japonais, je n’ai grandi qu’avec un ordinateur, et je n’ai jamais accroché aux grandes licences à la Final Fantasy. Alors imaginez ma surprise quand j’ai commencé 2022 stylet en main, tombant éperdument sous le charme d’un JRPG sur 3DS.

Héros d’Argile - Gageons qu’il a appelé son chien Colosse

RedSquirrel bondit dans les arbres de Malakoff, à la poursuite de l’homme de main à pied. Lorsqu’elle s’abat sur lui, étendant sa cape tel un écureuil volant, il bégaie : « Je n’ai pas la clé USB ! Mais je peux t’indiquer le point de rendez-vous de demain, le Boss y sera ! » Elle grimace. Demain ? Quelles chances que cela ne l’oblige à rater ni le passage du technicien de la fibre, ni le live Twitch pour la sortie du dernier hors-série ?

Le Festival des jeux de Cannes 2022 - Go et mille autres

« À Cannes, il y a deux événements : le Festival de Cannes, et le truc sur le cinéma. » C'est une blague de joueur, mais, avec 3,5 millions d’euros de retombées économiques (puisqu’il faut loger et nourrir les hordes assoiffées de jeux), le Festival international des jeux de Cannes est un rendez-vous annuel qu'il convient de prendre au sérieux.

Steel Division 2 - Les orgasmes de Staline

Que proposer de neuf dans un second épisode de l’excellent Steel Division ? « Ils vont nous refaire la même chose, mais avec des explosions plus belles... », que je me disais, comme tous ces journalistes de jeu vidéo blasés qui ont perdu foi en l’avenir. Trente minutes plus tard, je ressortais de mon rendez-vous avec un grand sourire au milieu du visage.

Tekken 8, The Plucky Squire, The Casting of Frank Stone - Les attentes d’Ellen Replay pour 2024

L’année dernière, je n’avais pas rédigé d’articles concernant mes attentes, ce qui me place dans une catégorie très privilégiée : celles des rédacteurs qui n’ont pas à se justifier d’avoir trépigné pour un jeu prétendument révolutionnaire qui a fini par récolter 5/10 dans nos colonnes. On se donne rendez-vous en 2025 pour faire les comptes, mais d’ici là, permettez-moi de rêver un petit peu.

Les dômes pourront être construits de trois tailles différentes, et être spécialisés dans un domaine de production grâce à une sorte de tour qu'on voit ici dépasser de la bulle de verre.
Surviving Mars - Et ça repart

J'étais très excité par les promesses d'Elon Musk de nous envoyer sur Mars dans un avenir proche. Mais mon voisin complotiste est formel : « Ça, mon bon monsieur, c'est du pipeau, les Américains n'ont même pas encore posé le pied sur la Lune, et de toute façon la CIA contrôle notre pensée grâce aux compteurs Linky. » J'ai donc abandonné l'idée de passer ma retraite dans un duplex avec vue sur le cratère de Schiaparelli, et j'espère que Surviving Mars m'aidera à digérer ma frustration.

Les portables « premier prix » - Exigez le minimum syndical - Canard PC Hardware 38

Votre budget est très limité ? A priori, ce n'est pas un problème : on trouve désormais des PC portables à 200 euros proposant des caractéristiques qui peuvent paraître alléchantes pour le prix : dalle IPS Full HD, SSD, faible poids, etc. Nous vous les déconseillons pourtant fortement, tant ils deviennent vite inutilisables en pratique. Qu'on se le dise : nous considérons que les premiers modèles de qualité décente se situent aux alentours de 600 euros. En deçà, leur lenteur vous exaspérera rapidement. Voilà pourquoi.

Loop Hero - Bouclant d’enfer

Lorsque Steam a mis en avant plein de démos de projets indés début février, Loop Hero a impressionné quantité de gens. Moi-même, j’ai été soufflé par ce que j’y ai vu et par son idée de roguelike pris à l’envers. Comme j’avais déjà adoré Roulette Knight, le précédent jeu du studio, j’ai aussitôt griffonné dans mon calendrier un petit cœur pour marquer le jour de sa sortie – un symbole réservé aux arrivages de grands jeux et à mes rendez-vous avec Noël Malware.

The Pathless
Les jeux des Game Awards 2018 - L'aigle cramoisi de l'espace dans la brume

Chaque année, l'industrie du jeu vidéo se rassemble à Los Angeles pour un événement qui respire la modestie : les Game Awards. Comme à l'E3 ou à la Gamescom, c'est l'occasion pour de nombreux studios d'annoncer leurs derniers projets, et c'est bien pour ça qu'on est restés debout toute une nuit à regarder en direct le show qui se déroulait à Los Angeles. Bien sûr, entre deux trailers, on pouvait aussi assister aux gesticulations d'un « entrepreneur des médias » (car journaliste, ça fait sale) qui remettait des statuettes à des développeurs méritants, mais allez savoir pourquoi, ça n'est jamais la partie qui nous intéresse. Sauf pour rigoler un bon coup, bien sûr, puisque la statuette « représente l'évolution du médium vidéoludique » grâce à la sculpture d'un « ange s'élevant parmi les briques numériques ». Oui, mieux vaut en rire.

Klondike, des pépites en collectif

Depuis quelques années, sur les salons, dans les game jams, parfois même dans les pages de Canard PC, on voit apparaître de petits jeux étranges, pleins de couleurs, tantôt joyeux, tantôt mélancoliques. Des titres comme Sacramento, Mu Cartographer, Orchids to Dusk, Gulag Paradise, Even the Stars, USS Tlancy... A chaque fois, leur créateur est l'un des membres du collectif Klondike, dix vingtenaires (les trois fondateurs approchent de le trentaine, les autres viennent de finir leurs études) aux profils variés, qui jusqu'à il y a peu se concentraient tous dans le Nord de la France. Les rassembler tous, pour discuter avec eux du sens d'un collectif dans le jeu vidéo, tenait de la gageure. Non seulement parce qu'ils sont nombreux, mais aussi parce qu'ils sont désormais éparpillés un peu partout sur la planète. On a donc fini par trouver un compromis : un rendez-vous parisien avec ceux qui pourraient être là (Brice Dubat, dont on a envahi l'appartement, mais aussi Titouan Millet, ainsi que Lucie Viatgé et Tom Victor, de passage à Paris avant de repartir pour Montréal où ils travaillent désormais), et les autres (Armel Gibson, Delphine Fourneau, Pol Clarissou, Héloïse Lozano, Typhaine Uro et Félix Roman) en même temps sur Skype, depuis des contrées aussi variées que Lille ou la Suède. Une conversation avec dix personnes, c'est un grand bazar, surtout quand les dix se connaissent depuis des années, forment un noyau. Ca s'interrompt, ça se vanne, il y a des messes basses, des private jokes... Parce que ce hors-série ne fait que cent pages et pas mille, et pour conserver un minimum de confort de lecture, j'ai dû couper dans le vif, donner un semblant de normalité à l’ensemble. Ça peut donner l'impression que certains ne parlent pas (et de fait, certains ont moins parlé, ce qui est après tout normal dans une dynamique de groupe, surtout que les quatre présents ensemble à Paris avaient l'avantage d'une conversation plus naturelle que ceux séparés par la barrière de Skype), mais pour mieux vous y croire, imaginez que chaque réponse un peu longue était interrompue en permanence par des rires, des petites piques gentilles, des « Ah mince, Héloïse ne nous entend plus », « Titouan, approche-toi du micro, on comprend rien ! » et autres petits problèmes techniques.

Cyberpunk 2077 - Le jour où CD Projekt a retourné sa veste

Alors que je quitte la salle de projection de Cyberpunk, des étoiles dans les yeux et une veste promotionnelle taille S sous le bras, un trentenaire à l’air soucieux vient m’aborder. Un badge « Exposant » pendouille tristement de son cou. « Bonjour, j’aimerais vraiment avoir cette veste en M, est-ce que tu sais où je peux l’acheter ? » Lorsque je lui avoue n’en avoir aucune idée, il affiche une mine déçue. « Je ne suis pas de la presse, et ils ne veulent en donner qu'aux journalistes », déplore-t-il avant de repartir, dépité. Le même manège recommence une heure plus tard, quand je pose la fameuse veste sur un siège, le temps de tester un autre jeu. « Malheureuse ! Ne laisse pas ça traîner, tout le monde la veut », me hurle un développeur. Je serre la veste précieusement contre mon cœur battant et cours pour me rendre à mon prochain rendez-vous. Autour de moi, des voix s’élèvent – « Je te l’échange contre un rein fonctionnel ! » –, j’esquive un visiteur malingre arborant une pancarte « Une veste Cyberpunk 2077 contre mes faveurs sexuelles » et je finis par me réfugier dans les toilettes les plus proches, alors qu’une dizaine de fous furieux tambourinent à la porte. Comment en est-on arrivé là ?

Tacoma - Six âmes et lumières

Il y a quatre ans, Fullbright, alors tout jeune studio fondé par des anciens de 2K Marin (Bioshock 2), avait développé Gone Home. Gone Home m'avait posé un gros problème : pendant toute l'aventure, jusqu'à la dernière minute, les développeurs s'acharnaient à me faire croire à un jeu d'horreur. J'avais donc passé deux heures à me préparer à une scène terrifiante, et autant à passer à côté de l'histoire sensible et délicate qui aurait dû faire mon miel. J'avais donc une espèce de compte à régler avec Fullbright, un rendez-vous raté à réparer. Et voilà, c'est maintenant.