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Le salon d’Essen 2023 - Ceux qui m’aiment ne prendront pas le train

Cette année, avant de partir pour Essen, le plus respecté des salons de jeux de plateau du monde, je n’avais qu’une certitude : il y a trop de nouveautés ! Près de 1 500 cette fois, un record, comme à chaque édition. Désormais, j’en ai une seconde : je hais la Deutsche Bahn – la SNCF allemande – de toute mon âme.

Vincent Berry - Qui joue à quoi ?

La recherche sur les jeux n’oublie pas de s’intéresser à l’un des acteurs majeurs de ce petit écosystème : les joueurs. Vincent Berry est sociologue, chercheur en Sciences de l’éducation à Paris 13-Villetaneuse et il a eu l’amabilité de nous recevoir dans le fablabNote : 1 de l’université, Ludomaker. Il a notamment travaillé sur les joueurs de MMO – Dark Age of Camelot et World of Warcraft – et si désormais il se consacre plutôt aux jeux de société, il ne manque jamais une occasion de parler de sa dating sim favorite, Amour sucré.

Note 1 : laboratoire de fabrication

Le Gamecamp, organisé l’an dernier à Lille par le SNJV, a regroupé environ 450 professionnels français venus échanger et assister à des conférences.
Association de bienfaiteurs - Comment les créateurs de jeux vidéo s'entraident au quotidien

Depuis la fin 2017, nous vous parlons beaucoup des problèmes que connaît l’industrie des jeux vidéo en France. D’arrangements avec le droit du travail, de magouilles, d’employés déconsidérés… Mais il ne faut pas croire que les travailleurs du secteur restent passifs face à des directions pas toujours tendres, à un marché du travail tendu, à un milieu petit où chacun craint pour sa réputation. Quand on regarde bien, c’est même un monde professionnel où de plus en plus de réseaux de solidarité se créent, s’organisent et se soudent. Par Kalabes et Netsalash.

The Wreck - Incassable

Je suis un fils, je suis un père. Certaines idées me terrifient, et je balaye des pensées comme on cache la poussière. The Wreck les ramasse, les étudie avec attention et les décortique. Ensuite, il me les colle sous le nez en hurlant : « Si ! Affronte tes cauchemars. »

Paradise Killer - Le polar et la manière

J'ai eu tout faux. J'avais prévu un bel article pour vous expliquer l'évolution des jeux d'enquête/aventure narrative japonais. J'allais vous parler de la série des Zero Escape, des Danganronpa, des Ace Attorney et de la raison pour laquelle Paradise Killer est une petite révolution dans le genre. Et puis, paf, patatras, je me suis rendu compte que le jeu, en réalité, n'est pas du tout japonais. Pire : il est anglais.

Sonic Mania - L'élégance du hérisson

Pfiouuuuuu, on n'y croyait plus. Ou plutôt, pour être franc, je n'y croyais plus. Après des années à souffrir du Sonic cycle (voir encadré), à encaisser blagues, quolibets, injures et claques dans la tronche, un véritable Sonic 2D sort. Oublions l'abominable Sonic 4 et la dizaine d'autres déchets fumants développés par Sega, le roi est de retour.

Notre sélection de jeux tout doux contre le monde entier - Les joies et les couleurs passent-elles ?

J’ai été un parapluie paladin et un « louarnig brezhoneg », un renard du folklore breton. J’ai même pratiqué des jeux où l’on n’incarne pas de personnage. J’ai joué dans le noir complet. Et pourtant, l’expérience de jeu de rôle la plus perturbante de ma vie, c’est Happy Together.

Jedi Knight : Jedi Academy - Force majeure

Mon ennemi juré, Noël Malware, est rentré tout heureux d'un récent voyage de presse. « Le prochain jeu Seigneur des Anneaux sera centré sur Gollum, m'a-t-il annoncé la mine réjouie. On pourra le jouer et tout. Je sais déjà que je lui mettrai 9/10. – Ah oui, que j'ai grincé en retour, parce que s'il y a une chose que j'attends d'un jeu Seigneur des Anneaux, c'est de pouvoir incarner Gollum. » Pourfendu par mon sens de la réplique, Noël a explosé en un nuage de poussière pendant que nos collègues poussaient des cris de joie. Je n'ai pas laissé mon triomphe me monter à la tête et j'ai ignoré ackboo qui, à genoux, tentait d'embrasser le dessus de ma main. Près de la fenêtre, le regard dans le lointain, je pensais à Jedi Academy.

Rebel Inc: Escalation - Raide humanitaire

An 2062. Les progrès de l'IA et de la fainéantise ont été tels que les gens ne jouent plus aux jeux vidéo. Ils se contentent de leur donner de vagues instructions (« vas-y Mario, saute, va chercher la princesse ! ») puis regardent l'action se résoudre d'un œil mi-clos. La mission sacrée de Ndemic Creations qui, après Plague Inc, remet le couvert avec Rebel Inc, est de nous donner un avant-goût de ce futur merveilleux.

Retour sur l’année 2021 des chroniques “Au coin du jeu”

Une fois par an, en début d’année, je reviens sur toutes mes chroniques de l’année passée avec un œil autocritique pour relever mes prédictions foireuses, mes assertions prématurées ou tout simplement ce que j’ai raté.

Doom 2016 - Tradition et modernité

Nous sommes en 2012, et id Software n'est plus que l'ombre de lui-même. Bon, peut-être pas, mais il n'a en tout cas plus le statut quasi mythique qui était le sien au début des années 2000. Rage, son dernier jeu, a été accueilli de façon tiède. Pire, pour la première fois, la nouvelle lubie technologique de John Carmack, la « mégatexture » (utiliser une seule texture pour couvrir un niveau entier sans répétitions), ressemble plus à un gadget qu'à une révolution.

Les festivals ludiques - Ne pas mettre les Vieilles charrues avant les jeux

Je t’ai vu. Oui, toi, qui viens de lever les yeux au ciel en lisant le titre. Je t’ai vu, et je t’entends râler : « On a dit fauché, pas Fauchon ! Genre j’ai les moyens de me payer des nuits d’hôtel à Cannes… »

Street Fighter IV - Thanatopracteur et nécromancien d'un genre laissé pour mort

Après presque dix ans sans épisode majeur, Street Fighter IV sort durant l'été 2008, sans que Capcom ne se doute du raz-de-marée qui suivra. Amour renouvelé pour Ken et Ryu, ventes de sticks arcade, création d'emplois et résurrection de nombreuses licences laissées dans l'oubli, retour sur un jeu plus influent qu'il n'y paraît.

Les poubelles de Steam - Fêtons la sympathique

Avec des conditions de publication qui se résument désormais à fournir un chèque de cent dollars et un exécutable qui ne plante pas au démarrage, Steam est devenu la boîte de Pandore du jeu vidéo. Une boîte que nous allons secouer tous les mois, afin d'en faire sortir les pires jeux vidéo du moment. Suivez-nous et surtout, n'oubliez pas votre combinaison Hazmat. On ne sait jamais.

Hellgate : London - Il nous promettait démons et merveilles

Star Citizen, dont nous vous parlons dans le présent numéro, est un jeu que nous qualifions souvent de « trop gros pour aboutir ». Trop de budget. Trop d'ambitions. Trop de tout, en fait. De quoi être inquiet, surtout lorsqu'on sait que certains jeux se sont déjà plantés en empruntant la même route. Des jeux comme Hellgate : London, devenu lui aussi trop gros pour aboutir et désormais, trop gros pour mourir.

The Division 2 - « Ceux qui aiment aimeront »

Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont adoré le premier The Division, ceux qui l’ont un peu aimé mais sans plus, ceux qui ont trouvé que c’était un peu léger en contenu au début mais que ça s’est bien amélioré avec les mises à jour, ceux pour qui les jeux de tir avec des éléments de RPG ne sont pas assez nerveux et ceux qui ont trouvé ça tout pourri. Pour ma part, je n’appartiens à aucune de ces catégories, sinon celle qui n’a jamais pu blairer les maths.

Votre PC pour 2024 : quatre styles de jeux, quatre configs

Puisque cette fin d'année 2023 est une période de stabilité et de maturité pour le marché des composants PC, c'est le bon moment pour vous faire une config à même de vous accompagner pour de nombreuses années. À cette occasion, nous proposons quatre suggestions de config parées pour l'avenir, basées sur quelques uns des jeux les plus emblématiques de l'année écoulée. Enfin, presque.

Profession : coach de jeu vidéo - Je peux pas, j’ai cours particulier sur Apex

Ça fait désormais trois ans que j’écris pour Canard PC, et il est temps que je lève le voile sur l’une des pires impostures de ce siècle depuis l’affaire Madoff : je ne suis pas spécialement forte aux jeux vidéo, qu’ils soient compétitifs ou non, et vous le saviez sans doute déjà. C’est une affirmation assez vague et subjective, mais il n’est pas rare que je me ridiculise en visant maladroitement le genou de mes ennemis, en tombant bêtement d’un précipice ou en envoyant mon gardien de but en milieu de terrain. Heureusement, pour les gens comme moi, il existe désormais des coachs pour vous aider à vous améliorer, sur des jeux aussi variés que Rocket League et Legends of Runeterra, en passant par Apex Legends.

Gorasul : The Legacy of the Dragon (2001)
Les nanars du jeu de rôle - Une contre-histoire du RPG

Raconter l'histoire du jeu de rôle sur ordinateur, d'ordinaire, c'est faire une liste : celle des grands jeux qui ont marqué leur nom au fer rouge sur nos PC. On se contente d’égrener des titres comme Ultima, Fallout, Baldur's Gate, Morrowind, Mass Effect, Wasteland 2, The Witcher III et puis c'est rideau, merci et bien le bonsoir. Le problème, c'est que dans la légion des jeux tus par cette liste, dans la cohorte des non-dits, il y a toute une facette de l'histoire des jeux de rôle qui mérite largement d'être racontée. Se pencher sur les mauvais jeux sympathiques – les nanars – permet de dresser un portrait plutôt fidèle d'un genre qui a été façonné par les échecs, les grandes tendances suivies aveuglément, les pâles copies et le mauvais goût. Alors pour vous, on a plongé dans la fange. Des vieilleries obsolètes qui déglinguent les yeux aux camelotes modernes qui partent en vrille, on ne s'est rien épargnés. Tout ça, bien sûr, dans l'unique but d'obtenir une vision plus juste du jeu de rôle. Pas du tout de se moquer des jeux moches. Pas du tout.

Super Mario Maker 2 - Le maçon du cœur

Ce n'est  pas très compliqué. Il suffit de tuer l'espèce de tortue qui lance des trucs. Ensuite, on saute sur le nuage, on prend le labyrinthe avec les monstres, on passe par un tuyau, on atterrit directement sur un autre nuage. De là, on est poussé par l'auto-scrolling, on échappe à quelques boulets de canon, on entre dans un tuyau, on tue une autre tortue, on repasse par un tuyau, on évite les dizaines de boulets, on franchit un dernier tuyau, on traverse un labyrinthe plein de pics, et c'est terminé. Pourtant, les statistiques sont formelles : sur les quatre personnes qui ont essayé mon niveau, aucune n'est arrivée au bout.