83 résultats pour "arts and aphtes"

Ian Livingstone - Comment un jeune Britannique a popularisé le jeu de rôle à l'arrière d'un van miteux

Vous êtes à la croisée de trois chemins. Le premier vous garantira une carrière dans le jeu vidéo, et vous permettra de devenir le président d'Eidos Interactive. Le deuxième fera de vous le cofondateur de la société Games Workshop, qui participera à populariser le jeu de rôle dans les années 1970, tandis que le dernier vous métamorphosera en auteur à succès de Livres dont vous êtes le héros. Pour prendre le premier chemin, allez page 8 ; pour le deuxième, page 73 ; pour le dernier, page 124. Sinon, faites comme Ian Livingstone, et prenez tous ces chemins à la fois.

Credits : Boards.Fireden.net
Campaign for North Africa - L'histoire du jeu de plateau qui durait 1 000 heures

Imaginez un wargame tellement complexe, tellement fouillé, tellement profond, tellement imbitable que personne n'a jamais réussi à en terminer une seule partie. Cette monstruosité existe depuis 1978, elle s'appelle Campaign for North Africa.

Jeux vidéo et malades imaginaires - Piqûre de rappel sur les pandémies

Le « monde d'après » en pleine pandémie est une étrange formule. Floue, elle rassemble les notions d'espoir et de cataclysme, laissant le choix à chacun de l'interpréter. Il n'est alors pas surprenant que bien des œuvres imaginaires, dont le jeu vidéo, choisissent souvent ce contexte pour défricher diverses thématiques. Et dans notre contexte de crise sanitaire, difficile de ne pas questionner ces modèles.

The Longing - Le Beckett à l'air

Parfois, venu de nulle part, débarque un machin si génial qu'on se dit qu'après lui le jeu vidéo ne sera plus le même. Un titre qui repousse tellement les limites, qui redéfinit à tel point nos attentes, que tous ceux qui viendront ensuite nous sembleront des moulages en creux, des espaces négatifs où l'on ne verra que ce qui leur manque. Comment se satisfaire des dialogues d'un jeu de rôle ordinaire après Disco Elysium ? Comment apprécier un open world stérile et répétitif de 60 heures après un jeu dont le seul objectif est d'attendre 400 jours ?

The Sinking City - Ma 6-T va coul-er

« Lovecraft est LE maître de l’horreur, considéré comme une référence par de nombreux fans », nous apprend la brochure distribuée aux journalistes venus voir The Sinking City. Phrase prodigieuse, à la fois complètement crétine (bien sûr que les fans d’un type le considèrent comme une référence, c’est la définition même du fan. Vous imaginez une brochure qui dirait « auteur considéré comme particulièrement médiocre par la plupart de ses fans » ?) et révélatrice de la relation perverse que les inconditionnels de Lovecraft entretiennent avec le déconneur de Providence.

Les adaptations de Doom - Diable de papier

Alors que les adaptations de jeux vidéo en films, comme Double Dragon, Street Fighter, Mortal Kombat, Wing Commander et l'improbable Super Mario Bros. défrayaient la chronique et effrayaient les critiques depuis 1993, les années 1990 passaient sans qu'aucun film Doom, jeu pourtant archi célèbre et parfaitement conforme aux canons du film d'action hollywoodien, ne vienne pointer le bout de son nez. Mais ce que le cinéma semblait incapable d'accomplir, la littérature allait le faire.

Version Megadrive
Prince of Persia - Les sables d'antan

Comme ceux d'aujourd'hui, qui débarquent chaque jour par paquet de cent sur la table du journaliste épuisé avec leurs pixels énormes et leurs animations sommaires, les jeux des années 1980 ressemblaient un peu trop à des jeux vidéo. Mais contrairement aux jeux indés du XXIe siècle, dont le look artificiellement vintage est aussi travaillé que celui de leurs créateurs bobos, ceux des années 1980 ne faisaient pas exprès. La mémoire était chère, chaque frame d'animation précieuse, et si la démarche de Mario-le-plombier était si raide qu'il semblait avoir une clé de douze coincée dans le fondement, c'est parce que ses pauvres développeurs n'avaient pas le choix.

La puissance des jeux laids - Bad Aesthetics

Dans Blue Screen of Death, Alt236 explore nos représentations avec la passion d'un archéologue des mondes virtuels. Le jeu vidéo est un continent vierge où se jouent des aventures nouvelles et parfois étranges. Quels liens ces visions entretiennent-elles avec notre inconscient ? Pourquoi nous fascinent-elles autant ? Qu'est-ce qui fait qu'une image plutôt qu'une autre va luire dans la nuit de toute son inquiétante étrangeté ?

Dans la jungle des contrefaçons de jeux mobile - La petite boutique des grosses horreurs

« Affirmer que l'industrie du jeu vidéo a toujours récompensé les copieurs, c'est un peu comme déclarer que l'eau mouille », écrivait récemment mon confrère ackboo, journaliste de talent et influenceur charismatique à propos des nombreux battle royale qui saturent le marché. Il a raison : les studios les moins inspirés n’ont jamais rechigné à piquer les idées de leurs concurrents ou à reproduire une formule efficace. Parfois, ces idées sont tout de même améliorées, modifiées ou repensées, afin d’aboutir à une œuvre qui se démarque un minimum de celle qui l’a inspirée. Mais il existe aussi une catégorie bien particulière de jeux calqués sur des licences à succès : ceux qui ne cherchent même pas à faire semblant de ne pas avoir copié, qui ne sont ni dans l’hommage, ni dans la parodie, et qui comptent simplement sur une petite faute de frappe dans votre barre de recherche pour prospérer. Bienvenue dans le monde merveilleux des copies éhontées de jeux mobile, où se côtoient des Mario poilus et des Pokémons aux yeux vitreux.

La caravane patche de début mai 2018 - Mises à jour notables et emplâtres sur jambes de bois
Les niveaux sont très variés, avec des séquences d'infiltration et même une scène à moto assez fidèle aux histoires de périph' que nous raconte Kahn Lusth.
Katana Zero - Sabre au clair

Mes amis, je suis au regret de vous l'apprendre : votre vie entière est un mensonge. Ça a commencé très tôt, quand vous étiez bébé, quand on vous a offert ces jouets où il fallait insérer ronds et carrés dans les trous de la même forme. Ça a continué à l'école, surtout en cours de maths, où on vous a entraîné, année après année, à utiliser votre imagination et votre sens logique pour chercher à résoudre des problèmes de plus en plus complexes. On connaît la chanson : quand ça ne marche pas, il faut essayer autrement ! BALIVERNES ! Quand ça ne marche pas, il faut continuer à faire la même chose, forcer comme un bourrin jusqu'à ce que ça rentre, jusqu'à ce que le rond rentre dans le carré, jusqu'à ce que 2 plus 2 soit égal à 3. C'est ce qu'a fait Askiisoft, et le résultat est un chef-d'œuvre.

Une brève histoire d'id Software - Quatre garçons dans le vent

Il était une fois une boîte appelée Softdisk, dont les locaux étaient situés à Shreveport, en Louisiane. Oui, ne vous inquiétez pas, on va vous parler d'id Software, mais il faut bien commencer quelque part. Quand vous lisez « Au commencement étaient le ciel et la terre » au début de la Bible, vous criez direct « Ouais mais Jésus il est où Jésus ? ». Non ? Bon. Alors un peu de patience. Il était une fois une boîte appelée Softdisk, qui produisait des jeux vidéo.

Les jeux du bundle itch.io pour la justice et l'égalité

Il y avait trois bonnes raisons de s'offrir le bundle itch.io pour la justice et l'égalité. Un : il soutient une bonne cause, puisque tous les profits du bundle (5 dollars minimum pour 1 700 jeux) ont été reversés à des associations qui viennent en aide aux minorités. Deux : il y a de grandes chances pour que le bundle fasse date, un peu comme les grandes compilations de rap français des années 1990, le Hit Machine Gold, les CD démo de la PlayStation ou la VHS promo de la Super NES. Et trois : bah, 1 700 jeux, quoi. Alors, certes, tout ne se vaut pas forcément, mais il y a tellement de pépites à l'intérieur de ce bundle qu'une petite sélection pourrait vous aider à démarrer votre exploration. Et si vous n'avez pas acquis le bundle, me direz-vous ? Consolez-vous, rien ne vous empêche d'acheter ces jeux à l'unité qui, la plupart du temps, ne coûtent qu'une poignée d'euros.

Le jeu vidéo sur PC dans les années 1990

STR, MMO, FPS, RPG : si tous ces sigles, aujourd'hui communs, ne sont pas forcément nés dans les années 1990, c'est pendant cette décennie que le jeu vidéo, à travers quelques titres devenus des classiques, a su créer des codes qui, près de trente ans plus tard, guident encore les développeurs. Après plus d'une décennie de tâtonnements, les acteurs, autant que la technologie, étaient prêts à conquérir le monde.

La cruauté dans les jeux vidéo - Certains hommes veulent juste voir le monde virtuel brûler

Dans un bel élan de cruauté gratuite, des joueurs prennent un malin plaisir à semer chaos et souffance dans les mondes virtuels. Certains adeptes de GTA-like s'amusent à tirer dans les parties intimes de PNJ sans défense. D'autres génies du mal réunissent des Sims affamés dans une salle dépourvue de porte et les contraignent à se faire livrer une pizza qu'ils devront regarder moisir jusqu'à ce que vienne la délivrance de la mort. Des joueurs de Super Mario 64 rendent un bébé pingouin à sa mère éplorée avant de les jeter tous deux du haut d'une falaise. C'est cette cruauté, dont il m'arrive aussi de faire preuve, simplement parce que j'en ai le pouvoir, que j'aimerais aujourd'hui essayer de comprendre.

De l’âge d’or des comics à l’ère moderne... - Une petite histoire des super-héros de papier

Avant d’entrer dans le vif du sujet et de s’intéresser à notre loisir préféré, les jeux vidéo, il est sans doute opportun de remonter le temps, l’espace de quelques pages, pour revisiter l’Histoire de nos amis les super-héros dans leur média d’origine, le fameux « comic book ». Qui fut le tout premier héros à revêtir la cape ou le masque ? En quelle année est-il apparu pour la première fois ? Comment ce concept de surhommes aux pouvoirs délirants, défendant la veuve et l’orphelin, a-t-il évolué au fil des ans ? Autant de questions auxquelles nous allons tâcher de répondre… Allez hop, astiquez la Pierre du Temps, on décolle pour une petite excursion dans le passé !

Le Flexiscope, qui permet de choisir la durée d'une session de jeu, est si malin qu'on se demande pourquoi tous les jeux n'en proposent pas un équivalent.
Book of Demons - Paper Diablo

« Il faut parfois changer les vieilles recettes ! » C'est ce que je tentais d'expliquer à la rédaction, qui renâclait devant le gâteau au citron que je leur avais pourtant préparé avec amour. Certes, je m'étais planté dans la préparation et j'avais confondu farine de sarrasin et farine de fromentNote : 1. Mais bon, ça restait mangeable, une sorte de sablé au citron géant. « Mais ouais, il est trop bon ton gâteau ! », s'était même exclamé Toto-la-déglingue, qui s'en découpait de grosses partsNote : 2 (il faut dire qu'il a toujours faim en revenant de teuf). Pourtant, à part Toto, tout le monde avait snobé mon gâteau. Et depuis, errant par le monde comme une âme en peine, je désespère de rencontrer d'autres innovateurs, capables de disrupter les vieux pots pour faire de nouvelles confitures. Un peu comme Book of Demons.

Note 1 : Authentique.
Note 2 : Authentique aussi.

Giants : Citizen Kabuto - Viser la lune, ça ne leur fait pas peur

« Ils ne savaient pas que c’était impossible. Alors ils l’ont fait. » De quoi suis-je en train de parler ? Des huîtres au chocolat, du couscous-mayonnaise, de toutes les recettes improbables et écœurantes dont il existe, quelque part, une version délicieuse. Je parle de Giants : Citizen Kabuto.

Microphone Roccat Torch

Le marché du microphone USB destiné aux joueurs et streameurs s’agrandit chaque année. Désormais, chaque équipementier un tant soit peu G4m3r dispose de son microphone. C’est donc au tour de Roccat d’entrer dans l’arène très disputée des micros de chat et de stream avec son premier modèle, le Torch, qui a subi les feux du banc de test.

Le salon d’Essen 2023 - Ceux qui m’aiment ne prendront pas le train

Cette année, avant de partir pour Essen, le plus respecté des salons de jeux de plateau du monde, je n’avais qu’une certitude : il y a trop de nouveautés ! Près de 1 500 cette fois, un record, comme à chaque édition. Désormais, j’en ai une seconde : je hais la Deutsche Bahn – la SNCF allemande – de toute mon âme.