312 résultats pour "au doigt et loeil yankais peak"

Underwater Cities - Waterworld company

On appelle ça un jeu à rallonge, mais c’est une question de table plutôt que de temps. Il y a des plateaux individuels mais aussi divers types de bâtiments, ressources et bien d'autres choses à placer tout autour. Soit beaucoup de choses qui encerclent le plateau de jeu principal, lui-même « au centre de la table », comme nous le dit si bien le bouquin de règles.

2013-2023 : le récit de dix années rocambolesques à Canard PC

​​Il y a une décennie, on fêtait les 10 ans de Canard PC en retraçant l’histoire secrète du magazine, de 2003 à 2013. Cette frise chronologique s’étalait sur cinquante pages et trois numéros. Cette fois, il a fallu se limiter à dix pages pour les 20 ans (ce qui a demandé énormément d’autocensure et d’abnégation). Voici donc les événements qui ont marqué la rédaction de 2013 à 2023 – du moins, ceux qu’on a le droit de raconter.

Lunettes anti-lumière bleue - Une efficacité douteuse

Dès la potentielle nocivité de la lumière bleue mise en évidence, beaucoup de vendeurs de lunettes ont sauté sur l'occasion pour faire du profit. La plupart se sont focalisés sur les moniteurs de PC, en exploitant des arguments anxiogènes infondés mais très efficaces (comme le risque de cancer qu'évoque Gunnar par exemple). Et peu importe si les doses nécessaires à créer des dégâts rétiniens sont sans commune mesure avec ce que produit une dalle LCD. Certains utilisateurs mentionnent pourtant des bienfaits lorsqu'ils portent ces lunettes. Simple effet placebo ? Non. Mais ils pourraient très bien obtenir la même chose sans…

Ah oui, je reconnais cette séquence, elle est tirée du film « Il faut sniper Willy ».
Maneater - Le requin-taureau par les cornes

Malgré leurs excuses incessantes (« non mais juré, quand on croque un surfeur c'est parce qu'on le confond avec une tortue ! »), nous voyons toujours les requins comme d'impitoyables mangeurs d'hommes. Trente-cinq ans après Les Dents de la mer, faut-il enfin les pardonner ? Sont-ils vraiment pacifiques ? Veulent-ils cohabiter en harmonie avec les baigneurs ? Maneater, le dernier jeu des créateurs de Killing Floor et Red Orchestra, apporte de nouvelles pistes de réflexion au débat.

The Sinking City - Ma 6-T va coul-er

« Lovecraft est LE maître de l’horreur, considéré comme une référence par de nombreux fans », nous apprend la brochure distribuée aux journalistes venus voir The Sinking City. Phrase prodigieuse, à la fois complètement crétine (bien sûr que les fans d’un type le considèrent comme une référence, c’est la définition même du fan. Vous imaginez une brochure qui dirait « auteur considéré comme particulièrement médiocre par la plupart de ses fans » ?) et révélatrice de la relation perverse que les inconditionnels de Lovecraft entretiennent avec le déconneur de Providence.

Behind the Frame - Paint and click

S'il y a bien un truc que j'aime avec les jeux vidéo, c'est qu'il y en a toujours un pour n'importe quelle occasion – que l'on se sente d'humeur à gérer une colonie en zone hostile, à rouler à 130 km/h dans les rues d'un monde ouvert ou à tirer sur des ennemis avec un mauvais accent russe. Aujourd'hui, j'avais envie de me détendre, de regarder des jolis trucs et d'éventuellement résoudre des énigmes peu exigeantes, et Behind the Frame est arrivé à point nommé.

Le TI-99/4A (1981).
Itinéraire d'un enfant 3D - Interview : Alexandre Hadjadj

Dans les années 1980, Alexandre Hadjadj écrivait des petits programmes en BASIC dans sa chambre du 14e arrondissement de Paris. Trente ans plus tard, ce très discret codeur français, qui n'avait jusque-là jamais accordé la moindre interview, occupe l'un des postes les plus prestigieux de l'industrie du jeu vidéo. En tant que technical director chez Rockstar, il chapeaute toute la partie graphique des jeux du studio. Vous vous êtes extasié devant la clarté des décors ou la pureté de l'antialiasing de Grand Theft Auto V ? Vous avez bavé devant les effets de lumière ou l'incroyable distance de vue de Red Dead Redemption 2 ? Alexandre Hadjadj et son équipe d'une trentaine de programmeurs spécialisés, repartie entre l'Écosse et les États-Unis, en sont les responsables. Nous nous sommes vautrés ensemble dans un canapé autour d'une assiette de cookies, et nous avons parlé avec lui de son métier, des moteurs 3D, des consoles, et de son chaotique parcours professionnel dans les méandres de l'industrie du jeu vidéo.

Goodbye Volcano High - Dernier crush avant la fin du monde

C’est mon premier article pour Canard PC, alors je préfère être franche : je n’aime pas les jeux vidéo. C’est-à-dire qu’on me rétorque souvent que je n’aime pas les vrais jeux. Adolescente, j'ai passé beaucoup trop d’heures sur Les Sims ou Prizee, en espérant désespérément gagner cette foutue peluche en forme de poisson. Je ne me considérais pas comme joueuse pour autant.

Vienna Connection - Il ne faut pas mélanger les torchons et les Soviets

Surtout, ne pas alerter le KGB. Des morts, des codes, des attentats, l’affaire était délicate. Entre les voyous locaux, les indics, les chausse-trappes et les fausses pistes, il fallait être discret et habile. La boulette, c’est lorsque j’ai dit « Excusez-me, i have sans doute sauté une carte because je ne sais pas du tout qui est ce Günter que tout le monde cherche, ni why ». Là, tout le monde a compris, « Oh, lui, il est de la CIA ».

Non je vous jure, on finit vraiment par s'habituer au look « village médiéval construit sur un ordinateur des années 1990 ».
Rise to Ruins - Dieu et ses Village People

Parfois, nous traînons un peu à vous parler d'un jeu. Un ou deux mois, à cause d'un calendrier de sortie chargé, d'un manque de place ou d'un testeur qui dit « c'est pas urgent, ça peut attendre le prochain numéro » (une phrase prononcée en moyenne 17,6 fois dans nos conférences de rédaction). Mais pour Rise to Ruins, nous avons... trois ans et demi de retard. Ça doit être un record.

Rust - Le solo, ce diamant brut caché au cœur de Rust

Avec ses bases vulnérables à des pillages au cœur de la nuit, Rust compte parmi les jeux multi les plus brutaux, les plus impitoyables. Pour profiter de son monde ouvert fabuleux, bourré de liberté, de beauté et de mystère, il faut donc faire partie d’un groupe de vétérans soudés ou être prêt à veiller jusqu’à l’aube en solitaire. À moins de le transformer en jeu solo.

Bodycam - Soldat, vous êtes dégradé !

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Ou à ceux qui se couchent tard ? Dans la dépendance du pavillon parental qui abrite le Studio Reissad, c’est la seconde option qui prime. Luca et Léo, les frères fondateurs et artisans principaux de Bodycam, se sont levés aux aurores pour me recevoir. Cette nuit, ils codaient. Il est 11 heures du matin, l’aube, les coqs roupillent sans doute encore.

Arkham Noir : Affaire #3 Gouffres Insondables de Ténèbres - R’lyeh les indices

Ce jeu est une réussite. Attention, pas au sens « il est réussi », mais c’est une réussite. Il se trouve qu’en plus, c’est assez réussi. C’est rare pour une réussite. Vous suivez ?

Arise : A Simple Story - Plus loin que la nuit et le jour

Être beau suffit-il ? Faut-il être courageux, faut-il être intelligent, faut-il être fort, quand les Dieux, penchés sur un berceau, ont doté un être de la plus injuste des bénédictions ? Finalement, la beauté ne serait-elle pas une fin en soi, un idéal qui ne se conquiert pas mais qui, dès la naissance, explique et justifie une existence ? Je ressassais ces questions en admirant Izual, appuyé sur mon bureau, quand Arise : A Simple Story m'est tombé entre les mains.

Les secteurs sont moins linéaires qu'en apparence, avec parfois des missions à accomplir qui forcent le joueur à bourlinguer plus que de raison.
Shortest Trip to Earth - Suer n'est pas jouer

Tout le monde sait ce qui s'étend à l'est de la France : une contrée froide et dangereuse, où la vie est rude et les jeux vidéo exigeants. À l'Est, on ne pond pas des FPS hollywoodiens ou des RPG bucoliques, non. À la place, on élabore des simulateurs d'infanterie pointus et des jeux d'aventure létaux, comme on fabriquerait des pièges. Or, avec Shortest Trip to Earth, des Estoniens comptent bien montrer que si les hommes de l'Ouest peuvent se contenter de la simplicité d'un FTL, les surhommes slaves ont, eux, besoin de jeux d'un autre calibre. Mais complexifier FTL le rend-il vraiment meilleur ?

Oh My Brain - La mort dans l'âne

Cela faisait bien quelques mois que Oh My Brain traînait sur mon étagère. Que voulez-vous : de par ma position de journaliste privilégié, je peux me permettre d'ignorer des titres aussi longtemps qu'il me plaît et au seul motif que « Moui, mais non ». Et puis il y a eu ce jour où, voulant ranger un autre jeu, ma main frôla le vernis satiné de la boîte. Hé, ho, ne me jugez pas : je suis un homme, j'ai des besoins.

The Invincible - L’hydre de Lem

The Invincible est loin d’être le premier jeu à nous placer dans la peau d’une astronaute qui se réveille sur une planète déserte, seule face à une menace inconnue. Et pourtant, il a quelque chose que les autres n’ont pas nécessairement : une histoire prenante et une direction artistique qui change un peu de tout ce qu’on a pu voir défiler au cours de ces dernières années.

Wargroove - Le joueur de wargame

« Hey, Malware, t’as déjà joué à Advance Wars ?
– Euh, ouais, une fois, en colo, quand j’avais 15 ans.
– Parfait ! Je savais que tu étais l’homme de la situation ! »


Voici, en quelques mots, comment l’humble plumitif, traînant son ennui de manière trop ostentatoire dans la rédaction, fut désigné « grand spécialiste des jeux de stratégie mignons », à son corps défendant.

Jedi Knight : Jedi Academy - Force majeure

Mon ennemi juré, Noël Malware, est rentré tout heureux d'un récent voyage de presse. « Le prochain jeu Seigneur des Anneaux sera centré sur Gollum, m'a-t-il annoncé la mine réjouie. On pourra le jouer et tout. Je sais déjà que je lui mettrai 9/10. – Ah oui, que j'ai grincé en retour, parce que s'il y a une chose que j'attends d'un jeu Seigneur des Anneaux, c'est de pouvoir incarner Gollum. » Pourfendu par mon sens de la réplique, Noël a explosé en un nuage de poussière pendant que nos collègues poussaient des cris de joie. Je n'ai pas laissé mon triomphe me monter à la tête et j'ai ignoré ackboo qui, à genoux, tentait d'embrasser le dessus de ma main. Près de la fenêtre, le regard dans le lointain, je pensais à Jedi Academy.

Les jeux qu'on attend en 2019 - (et pas forcément pour les bonnes raisons)

Depuis que Noël Malware, « l'homme qui met 9/10 plus vite que son ombre » comme on l'appelle iciNote : 1, est arrivé à la rédac, beaucoup de choses ont changé. Les rédacteurs, jusqu'ici gris et blasés, qui à l'annonce d'un nouveau jeu se contentaient de maugréer « ouais, bon, c'est un jeu quoi » en écrasant leur clope au fond d'une tasse de café froid, sont redevenus enthousiastes. Joviaux. Ils prennent même parfois – horreur ! – du plaisir en découvrant de nouveaux jeux et en posant leurs mains dessus. Pire, ils se sont mis à ATTENDRE des jeux, à avoir hâte d'y jouer. C'est donc une rédaction toute excitée qui a dressé la liste, sur quelques pages, des titres qu'elle attend le plus en cette année 2019.

Note 1 : Chez Épris de Justice (cpc.cx/eprisdejustice), on l'appelle « celui qui a le numéro de tous les égorgeurs de l'Essonne », mais c'est une autre histoire.