Jeu Vidéo

« Tiens Izual, tu as passé un bon été ? Eh ben pas Blizzard ! », claironne Kahn Lusth sans me laisser le temps de répondre. « Tu me résumes ça pour demain matin ? » Et BLAM, il pose un dossier de la taille d’une tour d’ordi sur mon bureau avant de sauter sur sa moto par la fenêtre et de fuser au loin en klaxonnant. Il a beaucoup trop d’énergie, depuis qu’il a la fibre.

Retour sur quelques détails vus dans le précédent Canard PC Hardware ou sur de l'actualité qui ne nécessite pas (encore) un gros dossier.

Le 50e opus de Canard PC Hardware est en ligne (et en kiosque). Depuis plus de douze ans, nous vous proposons des tests et des dossiers, et depuis quelques mois nous sommes même sur Internet (quelle modernité !). Ce numéro est donc en kiosque, probablement déjà chez les abonnés et en grande partie sur le site où vous vous trouvez actuellement.

La plateforme de streaming veut faire, une nouvelle fois, des économies sur la rémunération des créateurs de contenus et cela impacte directement l’activité vidéo de Canard PC. Mais nous n’allons pas nous laisser plumer, foi de canard !

Jadis, les jeux Flash m'obsédaient beaucoup trop. Dans ma chambre d'adolescent, je passais mes nuits sur des tower defense dessinés sous Paint ou des jeux de stratégie simplistes. C'était le paradis, même si je rêvais de connaître un jour une version plus ambitieuse de ces titres, avec des graphismes soignés et une profondeur vertigineuse. Bien sûr, quand on grandit, on se rend souvent compte que nos fantasmes sont nuls. Par exemple, jusqu'à ses 28 ans, Kahn Lusth mourait d'envie de conduire un scooter Vespa^{Note : 1}. Moi, je me suis accroché à mon rêve. Aujourd'hui, They Are Billions m'a prouvé que j'avais eu raison, toutes ces années, d'attendre un tower defense extraordinaire.

^{Note 1 : Probablement le modèle 150 TAP, sur lequel l'Armée française avait monté un canon antichar. Non, non, je ne déconne pas, il existe vraiment.}

Alors que le CES bat son plein et que les constructeurs dévoilent les produits de l’année, votre récap’ hebdomadaire du Hardware revient avec une part de galette pour vous présenter quelques nouveautés sélectionnées dans la masse.

Retour sur quelques détails vus dans le précédent Canard PC Hardware ou sur de l'actualité qui ne nécessite pas (encore) un gros dossier.

Vous vous souvenez de 2020 ? Oui, je sais, tout le monde veut oublier cette année horrible pour de nombreuses raisons, mais pour les amateurs de hardware (et plus spécialement les joueurs), 2020 a pourtant été exceptionnelle.

Il existe peu d’études portant spécifiquement sur les ordinateurs destinés à la pratique du jeu vidéo. La plus récente, issue de l’université de Berkeley en 2015, a néanmoins eu un certain écho médiatique dans la presse anglo-saxonne en affirmant que les PC de jeu étaient des gouffres énergétiques.

Si vous vous souvenez du Canard PC 409, nous expliquions qu'AMD, ce n'est pas sale. Et avec l'arrivée des Ryzen 5000 (Zen 3), la société ravit même la première place à Intel.

Le calendrier fait parfois mal les choses : alors que nous bouclons ce magazine, les très attendues RX 7700 et 7800 viennent d’être annoncées à la Gamescom. Un timing hélas trop serré pour que nous puissions vous en proposer des tests dès maintenant. Mais l’été a au moins été animé par la RX 7600 et son petit GPU Navi 33, qui espérait remettre un peu d’agitation dans l’entrée de gamme. Sans doute aurait-il fallu qu’elle soit un peu plus vaillante pour vraiment faire des vagues.

Peut-être avez-vous cumulé plus de 700 heures sur les trois Dark Souls. Peut-être avez-vous éclusé trois fois les défis d’Elden Ring. Peut-être avez-vous fini Sekiro. Peut-être même avez-vous multiplié les NG+ sur Nioh et fini Salt & Sanctuary. Vous êtes un maso, un vrai, et vous vous sentez invincible, inarrêtable. Seulement voilà : vous n’êtes pas prêt.

Décrire Battletech peut se faire en quelques mots : c’est XCOM, avec des mechs. Si vous aimez les jeux de tactique au tour par tour, vous avez donc déjà les oreilles dressées, la truffe humide et les pattes avant qui grattent le sol, tel un jeune labrador fougueux prêt à déterrer un os à 40 euros. Ne vous emballez pas trop vite. Faites-vous une petite infusion verveine-eucalyptus et laissez-moi vous expliquer pourquoi ce jeu a autant de chance de vous enchaîner à votre bureau que de passablement vous ennuyer.

« Bon Tisseur, c’est toi le spécialiste des JCC, tu nous fais un truc sur Lorcana ?
– Euh, c’est que j’avais une histoire en or sur Magic et les Pinker…
– Non, mais Magic c’est has-been, on en a marre que tu parles que de ça, faut que tu changes d’air.
– Mais je…
–  Allez, tu me ponds une page pour le prochain HS, merci bisous ! »

Oh, comme il aurait été facile d'utiliser le nom de RoboCop pour vendre un FPS efficace mais générique, tout en se torchant avec ce qui fait l'intérêt de l'univers créé par Verhoeven et Neumeier. Rendons donc grâce à Teyon d'avoir fait tout le contraire : un FPS boiteux mais très fidèle à la licence.

Animations d'une rigidité cadavérique, interface digne du neuvième cercle des enfers, modélisation de personnages sur le modèle Bogdanoff... Je crois qu'il m'est aujourd'hui impossible de me souvenir d'un jeu de survie en accès anticipé qui n'était pas complètement pété, sur au moins un de ces aspects. Alors, avec Grounded, ça fait vraiment bizarre de jouer à ce qui ressemble déjà à un jeu terminé.

Annoncée au début de l'automne, l'Ocean Plastic Mouse de Microsoft est une souris un peu bizarre.

Il y a un an et demi, une affaire agitait le petit milieu du jeu de plateau français, lorsque Wonderdice a annoncé la sortie d'Alien USCSS Nostromo, fondé sur la saga Alien. Le concepteur de jeu, François Bachelart, est alors alerté par plusieurs personnes des similitudes entre le titre de Wonderdice et le prototype de son propre jeu intitulé Nostromo, qu’il dit avoir déjà présenté en salon à plusieurs reprises. Au beau milieu de cette polémique, plusieurs questions sont soulevées : comment protéger ses idées dans un milieu où subsiste un flou juridique sur la question du droit d’auteur et de la propriété intellectuelle – et à partir de quand peut-on vraiment parler de plagiat ?

Après de longues années à se satisfaire de produits « bien mais pas top », le marché des webcams s’est bâti autour des créateurs de contenu et compte aujourd’hui de nombreuses références de qualité aux moult fonctionnalités avancées. Razer veut s’inscrire dans cette logique avec la Kiyo Pro Ultra, un modèle très haut de gamme qui se distingue largement du tout-venant de la webcam de bureau.

Chaque mois, nous mettons à l'honneur le bureau d'un de nos lecteurs et en profitons pour le disséquer. Le bureau, pas le lecteur. Ce mois-ci, pour accompagner ma tribune sur le blanc : « Bleu blanc lounge » par Dilimore.